Héhé! Voici la seconde partie du blog. Amusez-vous bien!
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Rapidement, nous nous dirigeons tous vers la chambre de Sigma, où nous attendent les plus dévastantes nouvelles. La guerre est officiellement déclarée (Dah !), Uman’lil à été attaquée, mon frère est à l’infirmerie…. Et j’en passe. De notre côté, nous divulguons rapidement notre petit savoir et notre défaite. Puis je me retire, laissant les autres discuter avec Sigma pour m’enquérir de la santé de Jillian.
Mais je n’ai pas franchi la moitié du chemin de l’antichambre de Sigma menant à l’infirmerie que cette dernière nous rappelle vers elle d’un message télépathique ; Jillian devra m’attendre encore un peu… Cette fois encore, les nouvelles ne nous dépassent que d’avantage : Kernz s’était livré de plein gré à l’ennemi, en échange du Fire Stone de Vanna. Il fait ses adieux à chacun et je lui certifie mon soutient moral dans le sens où, dans sa position, j’aurais sans doute fait de même. Malheureusement, tout en maintenant mon amitié pour lui, je lui signifie que lors de notre prochaine rencontre, nous devrons sans doute nous battre, étant dorénavant dans deux camps adverses. Don’t go easy on me then, pal ; cause I won’t go easy on you. Il m’abandonne pratiquement toutes ses armes pour ne garder qu’une épée courte puis quitte la pièce.
Laguna ne tarde pas à quitter la salle à son tour, vraisemblablement mal à l’aise dans cette nouvelle conversation animée sur le cas atterrant de Kernz. Je lui emboîte le pas jusque dans une salle à proximité où nous entamons une nouvelle conversation. Ce qu’elle m’apprend est…. Enfin. Kernz, enfin son sang, est l’une des clés. Cela explique bien des choses…. Entre autre le pourquoi, la véritable raison pour laquelle elle nous avait suivit dans Hopesor ; je n’avais aucun lien dans sa décision et je dois à l’existence de Kernz la chance de l’avoir eu à mes côtés. Mais à quoi bon penser à cela maintenant ? Je crois que le fait que Kernz porte le sang alorien dans ses veines a plus d’importance pour l’instant…. Même que… Ne m’avait-il pas dit que ses parents étaient tous deux arcadiens ? M’aurait-il menti ? Et pour quelle raison ? Je penche d’avantage pour l’hypothèse où Kernz ignore cette partie de lui-même. Mais alors…. Sa mère aurait… Pourquoi dois-je être si perspicace ?! Parfois, ma très grande intelligence est une sorte de malédiction. C’est sûrement de là que viennent les adages tels : imbécile heureux. Mais de nouveau : à quoi bon penser à tout cela maintenant ? Anyway, I’ll have to keep all this deductions for myself…. Even from Laguna. At least, for the time being.
Encore une fois, elle se met une faute sur les épaules. Bien qu’elle maintienne que c’était le choix propre de Kernz, son destin, et ceatera, je ne suis pas dupe ; je vois bien qu’elle se sent coupable à un certain niveau. Elle m’apprend alors qu’elle devra le tuer, si jamais elle le croise de nouveau. La tristesse dans ses yeux ; son désarroi… Non ! Si NOUS le croisons, c’est moi qui le tuerai. Le sang d’un ami sur les mains ? Oui, eh bien, et vous ? N’était-il pas votre ami, de la même façon qu’il était le mien ? De la même façon qu’il l’est encore, d’ailleurs ? Ce n’est la faute de personne ; ce n’est que la fatalité. Elle se débat en paroles, prétextant qu’elle ne peut me demander une chose telle que celle-là. Mais elle ne comprend pas : elle ne me demande rien. C’est moi qui l’offre ; c’est moi qui prend cette décision et qui portera ses conséquences. Pour Kernz, que ce soit moi ou Laguna qui porte le coup fatal, cela restera un ami qui le tuera ; mais je sais aussi qu’il sait que c’est une éventualité. Je peux bien prendre les sentiments qui séviront dans le cœur du meurtrier, en souvenir de lui et pour ne pas vous les laisser, Laguna. Alors, ce sang que j’aurai sur les mains, ce sang d’un ami coulant sur mes doigts, je l’accepterai, je l’accepte déjà… pour nous trois.
Notre discussion se termine sur mon ‘acceptation’ de la laisser partir récupérer son épée, seule. Je n’en suis pas réjoui le moins du monde, et ma résignation ne tient qu’à un fil, mais j’avoue que mon inquiétude pour Jillian me pèse. Et d’un autre côté, elle me demande d’être seule. Je prends donc congé pour me rendre auprès de mon très cher frère.
A l’infirmerie, entouré de toute l’attention non désirée de Forest, Jillian me parait très mal en point. Forest, me saluant brièvement, prend congé et nous laisse en famille. Une nouvelle fois, je raconte notre superbe échec ; le collier, Vanna, alouette ! Et en détail. Et j’apprends ceux de l’aventure de Jillian… et Forest. Les plais de Jillian, faites par l’épée de Lemnore, ainsi que celle de Forest (?), ne guérirons pas de façon conventionnelle ; il nous faudra donc trouver un moyen. De toute évidence, il aurait bien du mal à nous accompagner dans la suite de nos démarches… Je le laisse pour lui laisser un repos bien mérité, sans Forest ; mais je crois malheureusement qu’il aura du mal à prendre ce plaisir… avec toutes ces infirmières. AHHHH ! Les conséquences de la beauté, de la noblesse et du courage, sont bien pénibles parfois.
A ma sortie, je vais retrouver Forest à qui j’avais promis une discussion. Oui, eh bien le fait que je n’ai pas laissé la main de Laguna tout du long de l’entretient chez Sigma ne laissait pas vraiment place à l’erreur. Oui, je suis arrivé à mes fins. Oh oui, bien sur ! Si jamais je la fais pleurer comme on l’a jadis fait pleurer, vous pouvez bien m’arracher le cœur et la tête ; je l’aurai amplement mérité. Je vous le demande même expressément : si cela arrive, démembrez-moi ! Mais, Forest, malgré ma supériorité incontestable sur bien des gens et à bien des égards, malgré tous les efforts que je suis prêt à fournir pour dépasser mes limites, ce que je suis, ce qui à été fait, et même d’avantage, je ne suis pas parfait ; je la ferai sans doute pleurer, sans le vouloir. Surtout si elle m’aime un jour comme je l’aimerai sans doute à jamais.
Encore une fois, ce petit démon qu’est l’incertitude (encore assez nouveau pour moi) refait surface. Forest… Troy… Lui ressemblerais-je, ne serait-ce qu’un peu ? Un autre qui me rie au nez! Quoique dans ce cas précis, ce rire ne m’offusque en rien, mais me soulage. Non ; nul besoin de me dire de l’accompagner ; je n’avais pas encore mis le pied hors de l’infirmerie que j’étais déterminé à refaire face à Laguna et à essayer de la convaincre qu’il n’y avait pas moyen qu’elle parte sans moi. Faire face à son passé et à ses erreurs ? Oui, et bien, certainement pas sans moi ! Merci Forest. Merci pour tout. Je vous appréciait déjà malgré certains traits de caractère disons… hum perturbants. Mais je vous estime vraiment désormais.
Lilianna maintenant. Le fils de Forest ? Oui eh bien, encore une chose qui ne me surprend pas (mon cerveau avait encore eu des idées à ce sujet… AH ! Intelligence quand tu nous tiens…). De toute évidence, elle est désemparée. Son bébé en devenir et tout le reste, il y a de quoi l’être je l’avoue. Mais il faut aussi comprendre Forest. Il protège lui-même son enfant en niant tout. Nous trouverons une solution. Je ne me soucie guère de ses allusions à devenir mauvaise, à changer de camp. Une fois calmée, elle oubliera toutes ces idées farfelues. J’espère seulement que Talis la calmera rapidement. Et Forest me raconte un peu l’histoire de son fils et le pourquoi de son état amnésique. J’ai enfin l’explication pour ses malheureuses ailes d’arcadien. Et la raison qui fait réagir si fortement Kyle devant la mort et la guerre ; sans doute la mémoire physique. Une douleur mentale si forte qu’elle en imprègne chaque cellule du corps ne peut pas se faire effacée complètement. Pauvre Priam… Kyle, maintenant.
Mais aussi pauvre Forest. Je n’ai moi-même pas d’enfants pour l’instant, alors je ne peux qu’imaginer ce qu’il a du traverser. Et ne faire que l’imaginer me déchire déjà, alors… Mon Dieu, comme il a du souffrir de devoir lui mentir, de devoir nier à la figure de son propre fils le lien qui les lie… Toutes mes excuses Lilianna, mais je supporte Forest dans sa démarche. Cela n’empêche en rien que je vais tout faire ce qui est en mon pouvoir pour trouver un autre moyen de sauver l’enfant que tu portes, je t’assure. Nous trouverons bien. Il serait injuste de sacrifier une vie pour en sauver une autre, quand aucune des deux n’a rien demandé. Un enfant n’ayant même pas vu le jour, mourant ; un homme restant vivant, mais souffrant milles morts chaque jour, sombrant chaque minute d’avantage dans la folie. Mon Dieu, quel choix atroce.
Dans le jardin, l’air frais me fait réaliser à quel point je sais trop de choses. Et encore, je suis certain que mon page, avec son talent naturel pour ce trouver au bon endroit, au bon moment et à poser les bonnes questions aux bonnes personnes, son air désinvolte et innocent l’aidant énormément, en sait autant que moi. Peut-être même qu’il ne sait pas ce que je sais, et vice-versa. Ce qui ferait une montagne colossale d’informations.
Je me procure quelques water lily, les fleurs préférées de Laguna et son image m’empli l’esprit. Il faut maintenant la convaincre de m’emmener. J’accommode un peu le bouquet ainsi que ma mise et je frappe à sa porte. Lorsqu’elle s’ouvre, je vois celle pour qui désormais mon cœur bas. Elle essaie de le cacher, elle a séché ses yeux, mais je vois bien qu’elle a pleuré. Du calme, Julius ; te jeter sur elle pour la prendre dans tes bras ne ferait que la rendre mal-à-l’aise de te faire t’inquiéter, tu le sais bien. Avec mon talent naturel, j’arrive à rester calme en apparence… enfin j’espère. Elle prend les fleurs, un peu surprise on dirait, et les dépose dans un vase en me remerciant.
On discute un peu, mais de longs silences pèsent. Je décide donc d’en arriver tout de suite au point et bien sur elle me dit que mon devoir est auprès de nos amis, en tant que chef, et le sien, près de son pilier. La conversation tourne en rond mais elle semble se refuser à l’argumentation. Ce qui veut dire que tous les événements récents lui pèsent trop et lui tournent dans la tête comme une plume au vent. Que cela ne tienne, nous n’aurons qu’à en parler demain, avant d’aller rejoindre les autres chez Sigma.
Elle a de toute évidence penser à la même chose ; elle dévie le sujet sur le fait que peu importe ce qui arrivera, c’est peut-être les derniers moments que nous passons ensemble (GRR !). Nous pouvons très bien mourir dans la suite des événements. Et c’est peut-être la dernière nuit que nous passons ensemble, alors… Je rêve ?! Est-ce que c’est moi ou elle me propose de… Non, c’est sûrement une erreur. Jamais elle ne… Mais si… ARGH ! Seigneur, arrête de penser de cette façon, espèce d’obsédé ! N’ai-je donc plus aucun respect des convenances ?!
Oui, mais elle…. est si près. Elle sent si bon et…. Non. Non ! NON ! Nous parlons un peu, assis sur le lit. Mais oui, tout pour me faciliter la tâche de la retenu à ce que je vois. Je crois que cela devient trop dangereux pour moi de faire une bévue. Et comme je ne veux en faire aucune sur ce plan, si petite soit-elle, je lui annonce qu’il est temps pour moi de la quitter et de la laisser se reposer ; une longue journée est derrière nous et une autre nous attend sans doute demain. Ca ne me dérange pas si tu restes. Je tourne les yeux vers les siens pour voir si elle… mais elle n’ose pas me regarder. Elle dit qu’elle ne va pas dormir de toute manière, alors que je peux bien rester si je le veux et elle répète que cela ne la DÉRANGE pas. Je vois bien qu’elle veut passer plus de temps en ma compagnie mais je veux qu’elle me le demande, qu’elle me demande de rester. Alors je lui dis que je peux rester ou bien partir ; les deux sont possible. Que je n’ai pas l’intention de dormir non plus. Que je veux rester, mais que je veux qu’elle se repose. Que tout dépends de ce qu’elle veut, elle. Après quelques instants, elle finit par m’accorder ce que je demande. Reste.
Un rose distingué sur ses joues et un sourire entre les miennes. Je me lève et lui propose un jeu. Pourquoi pas les cartes? Comment, elle n’y a jamais joué ?! Mais que faisait-elle avec Troy? Ils ont pourtant été un couple assez longtemps ; que faisaient-ils de leur temps communs? ARGH !!! Non, tout compte fait, je ne veux pas savoir ce qu’ils faisaient ensemble ! Bien que je commence à en avoir une petite idée qui me perce le cœur… Bien qu’à mes yeux il ne la méritait pas, elle l’aimait ; elle est si belle, il n’est pas étonnant que… ARGH !!!!! Arrête de penser à ça, crétin !
Je ne crois pas que nous dormions cette nuit, alors aussi bien nous occuper. Il FAUT que je m’occupe en sa compagnie, sinon ma tête me donne de drôle d’idées, d’images… de nous. Et je finirai par tenter des choses absurdes dans l’heure. Bien que la présence de ces images me trouble et me donne des envies coupables, la sagesse me dicte de les tenir éloignées de moi… pour l’instant. Je l’aime, je la respecte ; je ne veux pas qu’elle ait l’impression du contraire. J’en souffrirais tant. Malgré toutes les envies qu’elle me donne, je serais heureux de simplement pouvoir la rassurer par ma présence. La garder, enlacée dans mes bras, lui caressant les cheveux, toute la nuit, me suffirait amplement. Et je crois que c’est bien l’image qui s’impose le plus à mon esprit en ce moment. Est-ce que même cela est un manque de respect ? Je ne sais plus… Je ne vois plus la démarcation tant j’ai envie d’elle près de moi et tant j’ai peur de la perdre pour cela. J’ai peur de moi…
Je reviens près d’elle et j’essaie de lui expliquer les règles d’un jeu quelconque, mais toute ma tête n’y est pas concentrer et de toute façon elle dévie le sujet. J’ai bien conscience que je lui réponds, que j’entretiens tout autant la conversation qu’elle mais… quand elle me regarde dans les yeux…. Je ne peux plus m’empêcher de l’embrasser fougueusement et bien sur, dans l’élan, sans que je m’en rende vraiment compte, ma main a glissée au bas de son dos. Elle se raidit. La relâchant, je me fonds en excuses. Je m’éloigne pour me rapprocher de la table, où les cartes étaient restées. Je m’occupe les mains à les mélanger, sans la regarder, lui tournant le dos.
Gardant cette position, la tête un peu basse, je lui demande en sous-entendus de me pardonner les excès que je peux parfois faire quand je suis en sa présence, n’ayant pas d’autres excuses que mes instincts devenue peu contrôlable pour une raison… Les femmes aussi ont des instincts. QUOI ?! Je me retourne vers elle dans un réflexe, faisant voler les cartes dans tous les sens sans que j’aie seulement l’idée de les retenir. Nous nous regardons à peine le temps de nous rendre comptes que ‘homard’ serait un terme approprié à la rougeur de nos visages. Elle s’excuse, se détourne et j’évite de regarder dans sa direction de peur de croiser son image, ne serait-ce que son dos et me met à ramasser les cartes, retombées à mes pieds.
Ca m’embarrasse ; c’est que c’est la première fois que…La première fois ?! Laguna, est-ce que cela signifie… que vous n’avez… jamais été plus loin que… le baiser ? Non ! BIG FAT LIE, I tell you ! Mon Dieu, pardonnez-moi, mais…. ! Je ne pense même plus ! Je me jette à son cou, souriant comme un enfant, la serrant contre moi, mon cœur libéré se débattant pour sortir de ma poitrine. Je suis si heureux ! Elle est toute surprise de ma réaction et m’en demande la raison, comme si c’était mal qu’elle ne connaisse rien d’autre. Elle est si innocente ; j’adore cela ! Parce qu’une fois que vous serez à moi, vous le serez vraiment, toute entière et à jamais. Je suis certain que mes joues sont en feu, mais je suis conscient que cela n’est rien à comparer d’elle. Je commence à perdre un peu trop de gêne… Je la relâche, mais….
7 comments:
Go Julius go Julius Go
Il la enfin pour lui tout seul, c'est génial.
et comme d'habitude ca prend toujours une éternité avant qu'un move arrive lol
hého! en tant qu'homme tu devrait le comprendre le pauvre!
Et il a peut-etre eu ce qu'aucun autre a eu avant lui, mais il est loin d'etre au bout de ses peines, pov tit! LOL
Vraiment génial
T'a changé un peu ton style d'écriture. J'adore le changement, mais y'a qu'un défaut...y'a pas la suite!!!!
Argh!! Comment tu peux couper ca comme ca monstre!
la suite! pourquoi j'imagine que ca va etre pervers a la fois sensuel?
Encore! Encore! Trop cool le texte Juju! Mais j'ai une question: tu vas faire comment pour m'aider si tu ne voyages pas avec nous? Tu vas m'abandonner à mon sort, c'est ça?
Eh bien.... Je resterai en contacte. Et comme Laguna refuse que je ne l'accompagne TOUT du long, eh bien je devrais etre de retour près de vous rapidement.
Je ne vous laisserai pas partir les main vide et seuls, ne vous en faites pas! *S
Parfois j'oubli que je suis un gars... surtout quand je prend le nom de Naesbe lol ;-)
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