Tuesday, October 31, 2006

3 de 3 : Juju finally gets it! Pouah!

Finalement, la 3ieme partie. J'espère que vous allez apréciez et que j'Ai réussi à rendre l'ambiance. C le couple le plus mignon de l'histoire de dongeon et ils se méritent tellement! Je trippe trop, je veux pas les massacrer. Muu!

Pour aider à mettre dans le mood, mettez 'if you are my love' musical de Tsubasa Chronicles OST2 en background si vous l'avez! Ca donne une ambiance romantique à souhait ce truc!!! LOL Oui, je file cu-cu! Pis?! re-LOL

Tchuss!
_______________________________

Nous ne nous sommes jamais embrassés comme maintenant… et ses mains autour de mon cou m’indiquent sciemment qu’elle n’a pas plus envie que moi que les choses ne s’arrêtent là, mais…. Est-ce vraiment bien?

Mes mains sur ses hanches glissent vers le bas de son dos, là où les rubans de sa ceinture n’attendent que d’être tirés. Son obi glisse au sol, lentement, entre nous tandis que mes lèvres se fraient un chemin de sa bouche à son cou, au son de nos respirations qui s’accélèrent lentement. Je fais descendre la tunique de ses épaules à ses bras en la tirant subtilement vers le bas de mes doigts, restés pressés sur le bas de son dos.

Oh, Laguna….

Puis ma bouche remonte vers son oreille où je lui murmure combien je l’aime avant de mordiller délicatement son lobe. Se faisant, je resserre l’étreinte de ma main droite sous le tissu lilas et j’en libère complètement ses bras de ma main libre, le laissant rejoindre le obi à nos pieds. Je la sens frémir entre mes bras et cela me donne tellement envie d’elle que je ne sais si je pourrais arrêter si jamais elle changeait d’avis…

Je me penche rapidement pour la saisir sous les genoux et la porter ainsi jusque sur le lit où je la dépose soigneusement, comme le mérite le plus précieux des trésors. Je dévie ensuite ma trajectoire pour me placer à ses pieds, profitant de l’occasion pour me débarrasser moi-même de ma redingote que je jette négligemment sur une chaise, non loin. Je me retourne totalement vers elle qui ne m’a pas quitté des yeux; elle semble me dévorer et je me dis que je dois bien avoir ce regard fauve moi aussi.

Je mets un genou sur le lit, entre ses pieds, et m’avance à quatre pattes jusqu’à elle, de façon à ce que mon corps surplombe le sien, mon genou se retrouvant ainsi entre ses cuisses et mes bras de chaque côté d’elle. Lorsque je penche mon visage sur le sien, mes cheveux forme un voile à la lumière au dessus de nos têtes. Nos lèvres se rejoignent de nouveau et je l’embrasse, de plus en plus fiévreusement… Ma main droite délaisse l’édredon pour son ventre ou je fais fit du tissu; mes doigts entrent en contacte avec sa peau chaude et satinée et se fraient un chemin, relevant lentement l’étoffe sur leur passage, vers le haut de son corps…..

Sans pourtant arrêter mes baisers, ma main cesse son ascension et s’attarde sur son abdomen. Elle semble prête à s’abandonner toute entière; toute entière à cette bête que je me sens prêt à devenir… non, que je deviens en ce moment même. Sa respiration de plus en plus haletante, ses mains sur mon dos et ma nuque, ses baisers chauds…. Ahhhh…. Mais… Est-ce vraiment bien?

Je veux dire… Laguna est une femme. Et bien qu’elle dise avoir des instincts, le lendemain matin sera peut-être pleins de regrets. Regrets de précipitation, de non-retenue, de cette rapidité à l’abandon… ARGH!!! Tant qu’à penser ainsi, il vaudrait mieux cesser toute action et en parler ‘ouvertement’…. Tout du moins, en parler! Mais mon corps se refuse à s’y résoudre! Bien que j’ai assez de contrôle pour ne pas déraper d’avantage (serait-ce de la peur? De la perdre peut-être…), il me semble impossible de faire marche arrière; je l’embrasse passionnément sur la nuque, ma main gauche caresse ses cheveux, mais ma main droite reste figée juste sous sa poitrine.

Je sens sa respiration sur mon oreille et je JURE que je pourrais devenir fou. Alors pourquoi hésiter?! Mon dieu, dites-moi pourquoi! Pourquoi avoir fait de moi à la fois un monstre de désir et un penseur?! C’est atroce…

Elle a bien évidemment ressenti mon doute et me repousse sur le côté avant de se rasseoir. Je me retrouve un peu derrière elle, ne voyant son visage qu’à peine. C’est moi, hein? J’ai fait quelque chose de mal? QUOI? Mais non! Mon dieu, non! Pas question qu’elle prenne mes hésitations dans le mauvais sens! Je suis un homme qui mérite bien mal sa place pour faire douter une femme aussi parfaite de son pouvoir sur moi! Et quel pouvoir elle a!

Et si elle s’imaginait encore que j’ai du mal à cause de ce qu’elle est? A cause de son autre forme, sa forme de guardian qu’elle a tant de mal à accepter… Non, Laguna; j’ai simplement peur que vous ne regrettiez. Qu’est-ce qu’il y aurait à regretter? Un échange rapide de propos incohérents à mon sens; mais je saisi l’essentiel : elle me désire, vraiment, et a peur d’avoir fait une erreur; comme si je pouvais la prendre, elle, pour facile! Que… Non, ce n’est pas cela!

Seigneur, pardonnez-moi, mais je ne tiens plus! Je la fais basculer vers l’arrière d’un mouvement sec et reprend ma place de dominance au-dessus d’elle, une jambe entre les siennes, mon visage à quelques centimètres du sien.

Une seule chose : promettez-moi de ne plus JAMAIS pensez que je ne vous désire pas ardemment, que je ne vous trouve pas dangereusement attirante, et surtout pas à cause de ce que vous êtes. Je n’y avais pas pensé… Vraiment? Elle ne semble pas mentir.

Très bien. Au diable les convenances! Je la désire au point de perdre la raison, et j’avoue qu’en ce moment je suis bien enclin à me livrer à la folie. Elle me regarde, incertaine, gênée mais d’une certaine façon tout de même provocante; rouge, presque écarlate, elle soutient mon regard. Alors je m’incline encore un peu de façon à ce que nos nez se touchent, le regard plongé dans le sien. Et avant de succomber à la bête que m’enserre les entrailles, je lui dis dans un souffle de ne pas me demander d’éteindre les lumières. Quoi?! I won’t turn out the lights cause I want to perfectly see each inch of you.

Je vais enfin calmer le monstre de désir qui hurle au fond de ma poitrine…
_________________________

Vous avez aimez? Vous voulez savoir à quel point ils sont dévergondés? Ben vous lirez la suite! LOL Y va en avoir une 4ieme partie finalement. LOL

Humeur du moment: J'aime mon chum!!!! 8 ans demain! Rourou!
Musique: If you are my love, musical de Tsubasa Chronicle bien sur!

Thursday, October 19, 2006

Julius et ses états d'âmes. Pov tit! LOL

Héhé! Voici la seconde partie du blog. Amusez-vous bien!

____________________________

Rapidement, nous nous dirigeons tous vers la chambre de Sigma, où nous attendent les plus dévastantes nouvelles. La guerre est officiellement déclarée (Dah !), Uman’lil à été attaquée, mon frère est à l’infirmerie…. Et j’en passe. De notre côté, nous divulguons rapidement notre petit savoir et notre défaite. Puis je me retire, laissant les autres discuter avec Sigma pour m’enquérir de la santé de Jillian.

Mais je n’ai pas franchi la moitié du chemin de l’antichambre de Sigma menant à l’infirmerie que cette dernière nous rappelle vers elle d’un message télépathique ; Jillian devra m’attendre encore un peu… Cette fois encore, les nouvelles ne nous dépassent que d’avantage : Kernz s’était livré de plein gré à l’ennemi, en échange du Fire Stone de Vanna. Il fait ses adieux à chacun et je lui certifie mon soutient moral dans le sens où, dans sa position, j’aurais sans doute fait de même. Malheureusement, tout en maintenant mon amitié pour lui, je lui signifie que lors de notre prochaine rencontre, nous devrons sans doute nous battre, étant dorénavant dans deux camps adverses. Don’t go easy on me then, pal ; cause I won’t go easy on you. Il m’abandonne pratiquement toutes ses armes pour ne garder qu’une épée courte puis quitte la pièce.

Laguna ne tarde pas à quitter la salle à son tour, vraisemblablement mal à l’aise dans cette nouvelle conversation animée sur le cas atterrant de Kernz. Je lui emboîte le pas jusque dans une salle à proximité où nous entamons une nouvelle conversation. Ce qu’elle m’apprend est…. Enfin. Kernz, enfin son sang, est l’une des clés. Cela explique bien des choses…. Entre autre le pourquoi, la véritable raison pour laquelle elle nous avait suivit dans Hopesor ; je n’avais aucun lien dans sa décision et je dois à l’existence de Kernz la chance de l’avoir eu à mes côtés. Mais à quoi bon penser à cela maintenant ? Je crois que le fait que Kernz porte le sang alorien dans ses veines a plus d’importance pour l’instant…. Même que… Ne m’avait-il pas dit que ses parents étaient tous deux arcadiens ? M’aurait-il menti ? Et pour quelle raison ? Je penche d’avantage pour l’hypothèse où Kernz ignore cette partie de lui-même. Mais alors…. Sa mère aurait… Pourquoi dois-je être si perspicace ?! Parfois, ma très grande intelligence est une sorte de malédiction. C’est sûrement de là que viennent les adages tels : imbécile heureux. Mais de nouveau : à quoi bon penser à tout cela maintenant ? Anyway, I’ll have to keep all this deductions for myself…. Even from Laguna. At least, for the time being.

Encore une fois, elle se met une faute sur les épaules. Bien qu’elle maintienne que c’était le choix propre de Kernz, son destin, et ceatera, je ne suis pas dupe ; je vois bien qu’elle se sent coupable à un certain niveau. Elle m’apprend alors qu’elle devra le tuer, si jamais elle le croise de nouveau. La tristesse dans ses yeux ; son désarroi… Non ! Si NOUS le croisons, c’est moi qui le tuerai. Le sang d’un ami sur les mains ? Oui, eh bien, et vous ? N’était-il pas votre ami, de la même façon qu’il était le mien ? De la même façon qu’il l’est encore, d’ailleurs ? Ce n’est la faute de personne ; ce n’est que la fatalité. Elle se débat en paroles, prétextant qu’elle ne peut me demander une chose telle que celle-là. Mais elle ne comprend pas : elle ne me demande rien. C’est moi qui l’offre ; c’est moi qui prend cette décision et qui portera ses conséquences. Pour Kernz, que ce soit moi ou Laguna qui porte le coup fatal, cela restera un ami qui le tuera ; mais je sais aussi qu’il sait que c’est une éventualité. Je peux bien prendre les sentiments qui séviront dans le cœur du meurtrier, en souvenir de lui et pour ne pas vous les laisser, Laguna. Alors, ce sang que j’aurai sur les mains, ce sang d’un ami coulant sur mes doigts, je l’accepterai, je l’accepte déjà… pour nous trois.

Notre discussion se termine sur mon ‘acceptation’ de la laisser partir récupérer son épée, seule. Je n’en suis pas réjoui le moins du monde, et ma résignation ne tient qu’à un fil, mais j’avoue que mon inquiétude pour Jillian me pèse. Et d’un autre côté, elle me demande d’être seule. Je prends donc congé pour me rendre auprès de mon très cher frère.

A l’infirmerie, entouré de toute l’attention non désirée de Forest, Jillian me parait très mal en point. Forest, me saluant brièvement, prend congé et nous laisse en famille. Une nouvelle fois, je raconte notre superbe échec ; le collier, Vanna, alouette ! Et en détail. Et j’apprends ceux de l’aventure de Jillian… et Forest. Les plais de Jillian, faites par l’épée de Lemnore, ainsi que celle de Forest (?), ne guérirons pas de façon conventionnelle ; il nous faudra donc trouver un moyen. De toute évidence, il aurait bien du mal à nous accompagner dans la suite de nos démarches… Je le laisse pour lui laisser un repos bien mérité, sans Forest ; mais je crois malheureusement qu’il aura du mal à prendre ce plaisir… avec toutes ces infirmières. AHHHH ! Les conséquences de la beauté, de la noblesse et du courage, sont bien pénibles parfois.

A ma sortie, je vais retrouver Forest à qui j’avais promis une discussion. Oui, eh bien le fait que je n’ai pas laissé la main de Laguna tout du long de l’entretient chez Sigma ne laissait pas vraiment place à l’erreur. Oui, je suis arrivé à mes fins. Oh oui, bien sur ! Si jamais je la fais pleurer comme on l’a jadis fait pleurer, vous pouvez bien m’arracher le cœur et la tête ; je l’aurai amplement mérité. Je vous le demande même expressément : si cela arrive, démembrez-moi ! Mais, Forest, malgré ma supériorité incontestable sur bien des gens et à bien des égards, malgré tous les efforts que je suis prêt à fournir pour dépasser mes limites, ce que je suis, ce qui à été fait, et même d’avantage, je ne suis pas parfait ; je la ferai sans doute pleurer, sans le vouloir. Surtout si elle m’aime un jour comme je l’aimerai sans doute à jamais.

Encore une fois, ce petit démon qu’est l’incertitude (encore assez nouveau pour moi) refait surface. Forest… Troy… Lui ressemblerais-je, ne serait-ce qu’un peu ? Un autre qui me rie au nez! Quoique dans ce cas précis, ce rire ne m’offusque en rien, mais me soulage. Non ; nul besoin de me dire de l’accompagner ; je n’avais pas encore mis le pied hors de l’infirmerie que j’étais déterminé à refaire face à Laguna et à essayer de la convaincre qu’il n’y avait pas moyen qu’elle parte sans moi. Faire face à son passé et à ses erreurs ? Oui, et bien, certainement pas sans moi ! Merci Forest. Merci pour tout. Je vous appréciait déjà malgré certains traits de caractère disons… hum perturbants. Mais je vous estime vraiment désormais.

Lilianna maintenant. Le fils de Forest ? Oui eh bien, encore une chose qui ne me surprend pas (mon cerveau avait encore eu des idées à ce sujet… AH ! Intelligence quand tu nous tiens…). De toute évidence, elle est désemparée. Son bébé en devenir et tout le reste, il y a de quoi l’être je l’avoue. Mais il faut aussi comprendre Forest. Il protège lui-même son enfant en niant tout. Nous trouverons une solution. Je ne me soucie guère de ses allusions à devenir mauvaise, à changer de camp. Une fois calmée, elle oubliera toutes ces idées farfelues. J’espère seulement que Talis la calmera rapidement. Et Forest me raconte un peu l’histoire de son fils et le pourquoi de son état amnésique. J’ai enfin l’explication pour ses malheureuses ailes d’arcadien. Et la raison qui fait réagir si fortement Kyle devant la mort et la guerre ; sans doute la mémoire physique. Une douleur mentale si forte qu’elle en imprègne chaque cellule du corps ne peut pas se faire effacée complètement. Pauvre Priam… Kyle, maintenant.

Mais aussi pauvre Forest. Je n’ai moi-même pas d’enfants pour l’instant, alors je ne peux qu’imaginer ce qu’il a du traverser. Et ne faire que l’imaginer me déchire déjà, alors… Mon Dieu, comme il a du souffrir de devoir lui mentir, de devoir nier à la figure de son propre fils le lien qui les lie… Toutes mes excuses Lilianna, mais je supporte Forest dans sa démarche. Cela n’empêche en rien que je vais tout faire ce qui est en mon pouvoir pour trouver un autre moyen de sauver l’enfant que tu portes, je t’assure. Nous trouverons bien. Il serait injuste de sacrifier une vie pour en sauver une autre, quand aucune des deux n’a rien demandé. Un enfant n’ayant même pas vu le jour, mourant ; un homme restant vivant, mais souffrant milles morts chaque jour, sombrant chaque minute d’avantage dans la folie. Mon Dieu, quel choix atroce.

Dans le jardin, l’air frais me fait réaliser à quel point je sais trop de choses. Et encore, je suis certain que mon page, avec son talent naturel pour ce trouver au bon endroit, au bon moment et à poser les bonnes questions aux bonnes personnes, son air désinvolte et innocent l’aidant énormément, en sait autant que moi. Peut-être même qu’il ne sait pas ce que je sais, et vice-versa. Ce qui ferait une montagne colossale d’informations.

Je me procure quelques water lily, les fleurs préférées de Laguna et son image m’empli l’esprit. Il faut maintenant la convaincre de m’emmener. J’accommode un peu le bouquet ainsi que ma mise et je frappe à sa porte. Lorsqu’elle s’ouvre, je vois celle pour qui désormais mon cœur bas. Elle essaie de le cacher, elle a séché ses yeux, mais je vois bien qu’elle a pleuré. Du calme, Julius ; te jeter sur elle pour la prendre dans tes bras ne ferait que la rendre mal-à-l’aise de te faire t’inquiéter, tu le sais bien. Avec mon talent naturel, j’arrive à rester calme en apparence… enfin j’espère. Elle prend les fleurs, un peu surprise on dirait, et les dépose dans un vase en me remerciant.

On discute un peu, mais de longs silences pèsent. Je décide donc d’en arriver tout de suite au point et bien sur elle me dit que mon devoir est auprès de nos amis, en tant que chef, et le sien, près de son pilier. La conversation tourne en rond mais elle semble se refuser à l’argumentation. Ce qui veut dire que tous les événements récents lui pèsent trop et lui tournent dans la tête comme une plume au vent. Que cela ne tienne, nous n’aurons qu’à en parler demain, avant d’aller rejoindre les autres chez Sigma.

Elle a de toute évidence penser à la même chose ; elle dévie le sujet sur le fait que peu importe ce qui arrivera, c’est peut-être les derniers moments que nous passons ensemble (GRR !). Nous pouvons très bien mourir dans la suite des événements. Et c’est peut-être la dernière nuit que nous passons ensemble, alors… Je rêve ?! Est-ce que c’est moi ou elle me propose de… Non, c’est sûrement une erreur. Jamais elle ne… Mais si… ARGH ! Seigneur, arrête de penser de cette façon, espèce d’obsédé ! N’ai-je donc plus aucun respect des convenances ?!

Oui, mais elle…. est si près. Elle sent si bon et…. Non. Non ! NON ! Nous parlons un peu, assis sur le lit. Mais oui, tout pour me faciliter la tâche de la retenu à ce que je vois. Je crois que cela devient trop dangereux pour moi de faire une bévue. Et comme je ne veux en faire aucune sur ce plan, si petite soit-elle, je lui annonce qu’il est temps pour moi de la quitter et de la laisser se reposer ; une longue journée est derrière nous et une autre nous attend sans doute demain. Ca ne me dérange pas si tu restes. Je tourne les yeux vers les siens pour voir si elle… mais elle n’ose pas me regarder. Elle dit qu’elle ne va pas dormir de toute manière, alors que je peux bien rester si je le veux et elle répète que cela ne la DÉRANGE pas. Je vois bien qu’elle veut passer plus de temps en ma compagnie mais je veux qu’elle me le demande, qu’elle me demande de rester. Alors je lui dis que je peux rester ou bien partir ; les deux sont possible. Que je n’ai pas l’intention de dormir non plus. Que je veux rester, mais que je veux qu’elle se repose. Que tout dépends de ce qu’elle veut, elle. Après quelques instants, elle finit par m’accorder ce que je demande. Reste.

Un rose distingué sur ses joues et un sourire entre les miennes. Je me lève et lui propose un jeu. Pourquoi pas les cartes? Comment, elle n’y a jamais joué ?! Mais que faisait-elle avec Troy? Ils ont pourtant été un couple assez longtemps ; que faisaient-ils de leur temps communs? ARGH !!! Non, tout compte fait, je ne veux pas savoir ce qu’ils faisaient ensemble ! Bien que je commence à en avoir une petite idée qui me perce le cœur… Bien qu’à mes yeux il ne la méritait pas, elle l’aimait ; elle est si belle, il n’est pas étonnant que… ARGH !!!!! Arrête de penser à ça, crétin !

Je ne crois pas que nous dormions cette nuit, alors aussi bien nous occuper. Il FAUT que je m’occupe en sa compagnie, sinon ma tête me donne de drôle d’idées, d’images… de nous. Et je finirai par tenter des choses absurdes dans l’heure. Bien que la présence de ces images me trouble et me donne des envies coupables, la sagesse me dicte de les tenir éloignées de moi… pour l’instant. Je l’aime, je la respecte ; je ne veux pas qu’elle ait l’impression du contraire. J’en souffrirais tant. Malgré toutes les envies qu’elle me donne, je serais heureux de simplement pouvoir la rassurer par ma présence. La garder, enlacée dans mes bras, lui caressant les cheveux, toute la nuit, me suffirait amplement. Et je crois que c’est bien l’image qui s’impose le plus à mon esprit en ce moment. Est-ce que même cela est un manque de respect ? Je ne sais plus… Je ne vois plus la démarcation tant j’ai envie d’elle près de moi et tant j’ai peur de la perdre pour cela. J’ai peur de moi…

Je reviens près d’elle et j’essaie de lui expliquer les règles d’un jeu quelconque, mais toute ma tête n’y est pas concentrer et de toute façon elle dévie le sujet. J’ai bien conscience que je lui réponds, que j’entretiens tout autant la conversation qu’elle mais… quand elle me regarde dans les yeux…. Je ne peux plus m’empêcher de l’embrasser fougueusement et bien sur, dans l’élan, sans que je m’en rende vraiment compte, ma main a glissée au bas de son dos. Elle se raidit. La relâchant, je me fonds en excuses. Je m’éloigne pour me rapprocher de la table, où les cartes étaient restées. Je m’occupe les mains à les mélanger, sans la regarder, lui tournant le dos.

Gardant cette position, la tête un peu basse, je lui demande en sous-entendus de me pardonner les excès que je peux parfois faire quand je suis en sa présence, n’ayant pas d’autres excuses que mes instincts devenue peu contrôlable pour une raison… Les femmes aussi ont des instincts. QUOI ?! Je me retourne vers elle dans un réflexe, faisant voler les cartes dans tous les sens sans que j’aie seulement l’idée de les retenir. Nous nous regardons à peine le temps de nous rendre comptes que ‘homard’ serait un terme approprié à la rougeur de nos visages. Elle s’excuse, se détourne et j’évite de regarder dans sa direction de peur de croiser son image, ne serait-ce que son dos et me met à ramasser les cartes, retombées à mes pieds.

Ca m’embarrasse ; c’est que c’est la première fois que…La première fois ?! Laguna, est-ce que cela signifie… que vous n’avez… jamais été plus loin que… le baiser ? Non ! BIG FAT LIE, I tell you ! Mon Dieu, pardonnez-moi, mais…. ! Je ne pense même plus ! Je me jette à son cou, souriant comme un enfant, la serrant contre moi, mon cœur libéré se débattant pour sortir de ma poitrine. Je suis si heureux ! Elle est toute surprise de ma réaction et m’en demande la raison, comme si c’était mal qu’elle ne connaisse rien d’autre. Elle est si innocente ; j’adore cela ! Parce qu’une fois que vous serez à moi, vous le serez vraiment, toute entière et à jamais. Je suis certain que mes joues sont en feu, mais je suis conscient que cela n’est rien à comparer d’elle. Je commence à perdre un peu trop de gêne… Je la relâche, mais….

Friday, October 13, 2006

Les mésaventures d'un pauvre héro de guerre

Ca faisait longtemps que j'avais pas écrit un blog de perso, et encore plus de Julius! (Quoique je devrais en faire un de Ced, pov tit! LOL Ca s'en vient!)

Mais bon, voilà la premiere partie de 3 de Juju. Bonne lecture!
______________________________

Enfin, de retour sur le Sky Legacy. Cette mission, soldée par un fiasco funèbre et total, touche à son terme. Je sais que mes obligations de chef ne s’arrêteront pas là pour autant. Tant de choses doivent nous attendre à Wateryard. Mais pour l’instant, suite à l’ordre de lever l’ancre donnée au capitaine, je peux me permettre une petite retraite dans ma cabine, seul avec mes pensées pour la première fois depuis longtemps.

Oui, eh bien c’est ce que je croyais…. Lilianna ne tarde pas à frapper à ma porte pour, encore, me demander conseil. Je suis ravi de pouvoir l’aider et je me rends compte que je suis plus près de certaines personnes que je ne le croyais… Cela me touche énormément de constater que, s’il m’arrivait malheur, ces gens, pour la plupart, ne pleureraient pas le héro de guerre, mais un ami. Par contre, je suis moins enchanté d’apprendre que notre voyage mettra une toute nouvelle vie en danger. Lilianna attendant un enfant, c’est… enfin. Dommage qu’un événement supposé n’apporter que joie et réconfort, porte aussi l’inquiétude de tous les instants dans ses ailes.

Viens ensuite Laguna qui frappe à ma porte… Elle veut me parler, mais…. Elle ne sait pas que c’est à son propos que j’ai à réfléchir; son ‘travail’, nos situations actuelles (particulièrement la mienne devenue précaire suite à ma bévue royale!), nous… Je DOIS réfléchir (je ne sais que trop ce que donnerais une discussion sur ‘nous’ sans que j’ai réfléchi à l’avance au ‘comment’ dire ce que je pense…), alors j’essaie de trouver un moyen de la chasser sans qu’elle mésinterprète mon attitude, mais… Mais qu’est-ce que c’est que ce … bruit? Ah mon Dieu! Par Corellon Larethian, ne serait-ce pas Ariste et …. Non, je ne veux surtout pas me faire d’im…. Trop tard! Je sens le feu monter à mes joues et Laguna me regarde drôlement. Si elle savait ce que j’ai en tête, seigneur! Elle me fracasserait (avec raison sans doute) la tête sur un mur! Plus vraiment d’autre solution que la fuite; oui, fuir loin du bruit! J’offre mon bras à Laguna en lui proposant une balade sur le pont, espérant qu’elle n’insiste pas trop sur le pourquoi de ma soudaine rougeur peu naturelle.

Après un temps que je juge suffisamment long pour que certaines personnes aient changé d’occupation, je la raccompagne à sa cabine. Je meurs d’envi de m’enquérir du pourquoi de la soudaine mélancolie sur son visage. J’ai bien une idée… non, un espoir hypothétique sur la raison, mais avec elle… elle diffère tellement de toutes ces femmes que j’ai côtoyer que… Je ne peux tout de même pas m’empêcher de lui demander si elle a lu ma lettre. Cela fait maintenant un mois qu’elle l’a en sa possession et je n’ai jamais eu vent de ce que cela avait pu provoquer chez elle. Pff, normal puisqu’elle m’apprend qu’elle n’avait pas ‘osé’ la lire. Enfin, sur une requête de lecture, je prends congé.

Pour célébrer notre ‘glorieux’ retour, l’équipage organise un banquet. Il serait mal vu que le dirigeant de la troupe soit absent, alors je sors malgré moi de mon ermitage avec la ferme intention de ne faire qu’une brève apparition. Si je tombe sur Laguna et que la conversation s’engage de nouveau, je ne sais que trop bien que je ne pourrai pas résister plus longtemps et que… enfin. Prompt échange verbal avec Lilianna et Talis devant un repas que je touche à peine; juste le temps pour moi d’apprendre que j’avais encore bien analysé la situation et que mes conseils étaient plus que judicieux avant de me retirer une nouvelle fois dans ma cabine.

Oui, eh bien encore une fois, mes projets seront retarder. Je vois Laguna entrer… Et quelle entrée! Mon Dieu, je dois sortir au plus tôt de cette salle sinon je ne donne pas plus de deux minutes de résistance à mes résolutions. Est-ce pour moi qu’elle s’est apprêtée ainsi? Ou peut-être que ce n’est que par habitude des soirées… Non, Julius! Mon ami, tu sais très bien que ce n’est pas avec ce genre de pensées que tu quitteras cette salle et que tu éviteras d’aller trop vite! Dernier coup d’œil vers elle avant de franchir la porte… Quoi?! Mais tous les matelots ont les yeux sur elle, ma parole! Et si… Grr! Hors de question! Si je reste caché près de la porte, je peux toujours tenter de continuer mes réflexions tout en gardant un œil sur ces marins en rut.

On jugerait que Laguna cherche quelque chose des yeux (magnifiques d’ailleurs!)… Ah non, elle semble avoir abandonné mais paraît maintenant attristée…. C’est moi qu’elle cherchait? Et si j’allais simplement la saluer…. Lui glisser un compliment sur sa mise… lui demander de m’accorder une danse peut-être… NON! Les choses dérapent même dans ma tête; je ne donne pas cher de mes convictions si j’ose m’approcher de la belle. Tiens, Ariste! Mais que me veux-tu… Non! Si je vais jouer, c’est certain qu’elle me remarquera! Ah! Petite crapule! Toi et tes dons bardiques; tu ne me laisses pas le choix et je m’exécute sur un vieil instrument, de plus indigne de mon talent! J’avoue que la soirée n’aurait pas été si enjouée sans notre musique… Mais aussitôt que cela m’est possible, je m’éclipse.

Je dors à peine, tenaillé entre mon prochain entretient avec Laguna et des images d’elle à la soirée. On frappe à ma porte et bien sûr, c’est elle. Le matin est levé, mais quand j’ouvre ma porte je ne vois briller qu’elle. Elle, qui veut me parler… de nous! Ah seigneur! Moi qui n’ai pas encore fini d’élaborer ce que je dois lui dire… mais, mais…. Grr! Elle va croire que je ne veux pas qu’on en parle du tout, ou pire : que j’ai changé d’avis! Vite, la faire entrer! Si je la laisse trop longtemps attendre, elle va s’imaginer un tas de choses si loin de la vérité que je pourrais la perdre!

Alors, la conversation s’amorce… mieux que je ne le pensais. Elle est moins compliquée que… Attendez une minute! Elle est simple comme bonjour, tout à coup. Enfin, presque. Alors, advienne que pourra ; je me lance! D’abord, lui expliquer que je ne pourrai jamais m’abstenir d’intervenir lorsqu’elle est en danger, tout en maintenant que ce n’est pas, mais pas du tout par manque de confiance en elle et… Hum?! Elle a compris avant même que je termine ma pensée. Ne saute pas de joie toute de suite, Julius mon ami; tu es loin d’avoir atteins la ligne d’arrivée.

Je fais un tour rapide de mes pensées telle : je suis certain que nous passerons notre temps à nous disputer. Et bien sur, la pire de toutes mes craintes resurgie sans que je ne puisse la faire taire : Troy. … Est-ce que je lui ressemble? Elle se met à rire et me certifie que nous sommes le jour et la nuit avant de me demander d’un air taquin si je suis jaloux. Of course, I am! Dah!

J’ai depuis qu’elle est entrée une envie grandissante, dont je n’ai plus du tout l’espoir qu’elle me quitte. Alors, je me rapproche de Laguna, lentement; lui demandant de plusieurs façon si elle est sure que c’est ce qu’elle veut : moi. Et en lui rappelant que si cela devient officiel, qu’elle devient mienne, je serai d’avantage possessif et attentionné (encombrant, peut-être?), je la serre contre moi et je lui demande de le dire : she’s mine.

I’m yours. One more time please. I’m yours. Mes lèvres sur les siennes. Je voudrais que cet instant ne finisse jamais.

Mais BIEN SUR, on frappe à la porte ! Et de toutes les personnes qui pouvaient se trouver derrière, c’est cette chère Maëlle. Oui, eh bien. Je sais que je suis le chef et cela implique vraiment beaucoup de désavantages en plus du fait d’avoir les vies des autres entre les mains.

Laguna et moi finissons par nous faire à l’idée et nous sortons sur le pont pour prendre l’air. Bien sur, j’aurais aimé rester plus longtemps seul avec elle dans la cabine, mais cela aurait été tenter le diable. Elle est si belle et il serait dur de dire que je ne suis pas un homme. Et que mes tentatives soient ou non couronnées de succès (certainement non), cela serait BEAUCOUP trop rapide ; je la respecte trop pour cela.

Sur le pont, Ariste. Lee et Kernz se mettent à s’amuser et je fini par me joindre à eux, dévoilant un aspect peux sérieux de ma personnalité à MA dame. Laguna me regarde étrangement me chamailler avec Ariste (ah tiens, il est chatouilleux ! Exploitons cela !), mais elle semble apprécier ce petit côté nouveau qui lui est dévoilé. Tant mieux. Et quand je lui dis que j’ai hâte qu’elle me voit ainsi avec mon frère, elle semble perplexe, imaginant sans doute mal Jillian comme cela. Eh bien oui, tout comme moi, il n’est pas qu’image social et diffère un peu dans sa vie privée. Et maintenant, Laguna en fait partie. Enfin, toute l’agitation autour est augmentée par l’arrivée de Sheyenne et Kyle qui est malgré lui happé par Kernz et emmené très haut au-dessus du vaisseau.

A leur retour, il semblerait qu’il se soit passé quelque chose puisque Kyle retourne s’enfermer d’un air morose. Encore dans mes habites de chef devant conserver un minimum d’harmonie dans ce groupe hétéroclite, je quitte à contrecœur les autres et m’en vais discuter avec notre récent ami. Evidemment, non sans avoir déposer un délicat baiser sur la tempe de MA dulcinée. Bien que l’envie de plus ne m’ait pas manqué….

La discussion avec Kyle se déroule comme à son habitude ; je sais que j’ai touché un point, encore. Je finirai bien par le convertir à notre cause, surtout avec les autres. Il ne sert à rien de lutter contre la volonté du destin, dirais-je. Au cours de cet échange, il m’apprend que plus qu’une régénération, il ne peut pas mourir ; un poignard au cœur ne lui procure qu’une atroce douleur, mais on lui ‘refuse’ la mort. A priori, ce fait peut être pris comme une bénédiction autant qu’une malédiction. Tout dépend de l’interprétation et de l’usage qu’on en fait. Après un bref résumé de ma façon de voir les choses, je le laisse à sa réflexion.

Le reste de ma semaine est une énorme catastrophe en quasi-totalité ! Jay ‘attaquant’ Kyle, Jay laissant son corps à l’âme de Vanna, Kernz qui ne sait plus que faire de cette situation, Kyle qui est encore plus incertain autour de nous, Ariste qui ‘s’occupe’ avec Lee, Maëlle qui pourchasse littéralement Vanna pour être près d’elle, et ceatera, et ceatera, et ceatera…

Il n’y a que les petits moments passés avec Laguna qui me laisse apaisé… Et encore là. Je sais bien que je vais trop vite, mais parfois mon corps bouge avant même que j’ai pu y réfléchir. Voyez-vous, je n’aurais jamais cru qu’il puisse être aussi dur de s’abstenir de toucher une femme. Avant, bien que mes instincts eu déjà été bien présents, il m’était relativement facile de ne pas dépasser le baiser ou l’accolade avec une dame ; je n’avais même pas à vraiment y réfléchir pour m’éloigner, ma tête dominant mon corps, sachant que je n’avait pas trouver assez bien pour moi ou ne voulant pas m’engager avec la dame en question et m’abstenant quand même par respect de la vertu de la gente féminine et de mon nom. Mais maintenant….

J’oserai même dire que c’est plus difficile qu’à Hopesor, avec la ‘situation’ de Laguna. Quasiment aussi insupportable que dans cette fameuse tente… Combien de fois cette semaine, Laguna a du retiré ma main qui commençait à glisser de sa taille vers son dos, ses hanches ou même vers le ruban de sa ceinture. Et combien de fois me suis-je arrêté dans mes élans, réalisant seulement ce que je m’apprêtais à faire parce que ma bien-aimée s’était raidie, mal-à-l’aise.

Enfin, la semaine se termine et nous arrivons en vu de Wateryard.

Mais… sous le vaisseau, ce n’est que vision d’horreur de désolation. Partout, que ruines et cendres nous attendent. De toute évidence, la ligne de lumières à l’horizon est celle d’une armée. On attaque Wateryard.

Le capitaine donne ordre de hisser le drapeau et met tous ses hommes en alerte. On ne tarde pas à nous repérer et deux vaisseaux ennemis se dirigent vers nous. Bien que nous soyons à bord du meilleur et du plus rapide vaisseau de guerre connu, je m’inquiète. Mis à part tout le reste, j’ai maintenant une femme en ceinte sous ma charge… Kyle. Je lui ordonne de la protéger et de rester avec elle à bord. Après que le premier vaisseau soit arrivé à notre hauteur, nous avons pu nous glisser à bord et faire sauter la salle des machines. Le problème, c’est que maintenant, il est en train de sombrer … avec nous à l’intérieur! Et il penche dangereusement sur le côté… tellement que nous devons nous déplacer sur les murs. Laguna nous crée des ouvertures pour que nous puissions atteindre l’extérieur ; en volant, nous n’aurons aucun mal à regagner le Sky Legacy.

Oui, excellente idée, sauf que Laguna, sûrement déconcentrée par la situation plus qu’inquiétante, n’a pas évité une poutre qu’elle a sans doute elle-même frappée. Résultat : she’s out ! Plus aucun moyen de gagner du temps en passant a travers les murs ; il faudra faire avec les portes, devenu des trous au plafond. Mais tout cela nous prend énormément de temps ; trop de temps ! Le vaisseau va s’écraser ! Kyle?!

Ne me demandez pas comment il a fait, ce serait trop long à expliquer ; je dirai seulement qu’il s’est produit un miracle et que nous nous en sommes tous sortis vivant et indemne. Sauf peut-être Kyle qui est à moitié mort, surtout de douleur. Mais notre retour sur le Sky Legacy n’est pas synonyme de trêve ; il faut encore se débarrasser du second vaisseau qui est maintenant presque à porté de tire. Je réveille Laguna, me retenant pour ne pas lui montrer (surtout devant mes troupes) à quel point je m’inquiète particulièrement pour elle. Je la garde cependant dans mes bras, appliquant mon mouchoir sur sa joue blessée le temps de décider de notre stratégie. Je tente aussi subtilement de la faire rester sur le vaisseau, mais en vain.

Enfin, nous aboutissons sur le second vaisseau ennemi, Laguna, Ariste, Lee, Kernz, Maëlle, Vanna et moi. Finalement arrivé à ce que je qualifierai de cabine de pilotage, nous nous heurtons à un des généraux de Raiden, le beast que nous avions brièvement aperçu à notre départ de Wateryard. Laguna et Maëlle n’en font pas cas et les contourne pour aller directement sur notre objectif : la machinerie. Pendant ce temps, d’un regard nous nous partageons les ennemis : Kernz et Vanna sur l’un des gardes, Lee et Ariste sur l’autre, et moi sur leur chef. Mais la situation prend une tournure peu attendue. Le général m’offre un combat loyal, tandis que ses sbires reste de marbre. Mon honneur me dicte d’accepter et c’est bien sur ce que je fais. A la demande de Vanna, il retire même l’étrange bijou qu’il porte au cou. If he’s fair and square, than that I shall be !

Mais comme il semblerait que j’ai un peu de mal à l’égaler pour l’instant, Ariste s’insinue dans le combat et j’ai cru voir aussi quelqu’un d’autre bouger. Le général s’arrête, insulté. M’inclinant, m’excusant, j’ordonne à mon page et aux autres de rester neutre et de laisser le combat se dérouler sans intervention extérieur. Ariste semble extrêmement mécontent et contre cette idée. J’apprécie vraiment la démonstration d’affection et d’appartenance qu’il m’a faite en s’approchant, mais je crois que je devrais lui inculquer plus de notion d’honneur… si je m’en sors vivant. Car, soyons honnête, je risque de ressentir longtemps les effets de ses coups !

Mais encore une fois, le combat est interrompu par des secousses intenses qui prouvent que MA dame a réussi ; ce bateau va sombrer à son tour. Le général s’incline (moi de même) et reporte notre combat à notre futur rencontre. Laguna fait irruption dans la pièce et m’accroche au passage alors que nous courrons tous vers le pont pour retourner sur notre propre vaisseau. Elle semble fâchée et curieuse des événement qui m’ont conduit à avoir l’allure qui est mienne en ce moment : habits déchirés et couverts de sang, de toute évidence en partie, pour ne pas dire en totalité, le mien. Mais Ariste arrange tout cela d’une simple tape sur l’épaule et me laisse espérer qu’elle ne pensera plus à ce qu’elle m’a rapidement dit : toi, va falloir qu’on parle !

Le Sky Legacy est de toute évidence très mal en point lui-même. Deux autres vaisseaux se rapprochent. Seigneur, faites que ce soit des vaisseaux alliés car le notre ne supportera pas un nouvel assaut.

Nos prières exaucées, les vaisseaux de Wateryard nous escortent jusqu’aux remparts de la ville et avec un petit coup de main des Dieux (devrais-je dire Sigma ?), nous atterrissons au milieu du jardin royal, en sécurité derrière les murs du palais.

On vient nous chercher pour nous conduire chez Sigma. Je prends la main de Laguna dans la mienne et notre petite troupe se met en marche.

Quelles affligeantes nouvelles nous attendent encore ?!

_________

Voilà. Vous voulez la suite? Ben ronger votre frein, ca s'en vient! LOL

Humeur du moment: Encore happy, happy! Woow ca fait un méchant bout que ca thought. P-e pcq je suis completement folle du monde autour de moi... héhé

Musique: un mix fucké et les dernières OST de Tsubassa (écoeurant!!!)